Les débuts sont un peu difficiles : d'entrée une route à 12% sur une courte distance (heureusement), une pluie douce mais plutôt fraîche, très très peu d'indications. La galère pour trouver la route continue, mais quand on a admis "qu'en route le mieux était de se perdre", on accepte mieux alors les surprises que les projets. J'en ai pour preuve le flegme de Jean-René qui ne cesse à chaque cul-de-sac de répéter sur un ton presque laconique : "Ha bon, ouais ben c'est pas grave." (Je ne suis pas sûr que nos épouses réagiraient de la même manière...) Nous sommes un peu dépités lorsque l'on demande la route à un autochtone. On pourrait presque croire que leur géographie locale s'arrête après le troisième pâté de maison. Je me demande s'ils sont capables de situer Halifax sur une carte... Oui, je caricature mais c'est quand même surprenant cette ignorance.
J'en profite ici pour glisser quelques félicitations à Cécile ma "fausse cousine" qui a fait il y a quelques années en solitaire ce que nous sommes en train de faire en sens inverse. Un grand bravo à toi, qui je sais, nous suis de très près à travers le blog. Je vais essayer de te donner le goût de recommencer...
Le point positif c'est le reste du parcours très plat et un faible vent toujours favorable jusqu'à Hope, notre nouvelle escale et une sensible amélioration au-dessus de notre tête! Hope étale ses motels dès notre arrivée. Notre fin d'étape en milieu d'après-midi nous permet d'en choisir un pas trop cher malgré la réputation de cette petite bourgade proprette et ses constructions en bois, cernée par les montagnes aux sommets enneigés.
La nuit va être douce. Demain programme musclé... Patientons...
Et hop, quelques photos :
3 commentaires:
c'est quand même merveilleux la technologie!
j'ai presque l'impression d'être à vélo avec vous
Dieu merci pour vous ce n'est qu'une illusion
mais quel plaisir de vous suivre
demain vous montez sur les rocheuses ?
alors BON COURAGE!!!
Salut Joseph, bon courage, bonne chance et bonne route pour ta nouvelle aventure.
Courage les garçons ! De ces tronçons, j'ai le souvenir de longues descentes, tortueuses certes, mais avec un dénivelé très favorable pour moi, et par une température quasi-caniculaire (je coupais ma journée de vélo en deux, pour pédaler à la fraîche le matin puis en fin de journée). Au milieu, sieste à l'ombre et collecte d'eau auprès des trailers sur les aires de repos à l'ombre ! Contraste donc (mi-août 1992)
Elles sont belles les Rocheuses, hein ?!!! Take care...
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