La Transcanadienne
Après la journée estivale d'hier, avec enfin un vent favorable le matin seulement, au départ de Swift Current, les gouttes de pluie nous ont fait baisser le nez les 40 premiers kilomètres. Le plus terrible fût le vent froid qui nous a fait courber le dos pratiquement toute la journée (vent de nord est). Depuis le départ, Éole s'époumone de ses forces invisibles pour nous ralentir ! Résultat : mal de dos, épuisement physique à force de se sortir les tripes comme des damnés, douleurs dans les jambes, les genoux. Bref, nos corps sont un peu meurtris ce soir. On se demande si la direction va bien changer un jour alors que l'on croyait avoir les vents dominants dans notre dos !
Sinon, notre environnement est sensiblement le même que la veille, avec les puits de pétrole en moins mais une multitude de lacs lumineux comme des plaques de mercure où s'ébaudissent quantité d'oiseaux (canards, oies, cormorans...), castors, etc. Une curiosité naturelle au lieu-dit Chaplin : un lac salé.
Lac salé à Chaplin
Nous avons fait un bout de chemin avec 4 "chevreuils" (on ne sait pas exactement car ils sont plus gros que ceux de chez nous), bondissant comme des cabris, impossible à filmer (dommage).
La surprise du jour fût la rencontre avec un belge que nous avons rattrapé. Ce n'était pas très compliqué avec ses 60 kg de bagages. Nous semblions un peu ridicules avec nos 10 petits kilos... Échange, ma foi fort sympathique, avec ce tourdumondiste parti depuis 4 ans et demi ! Nous avons pris le temps de l'interviewer et de le filmer (va y en avoir des choses à découvrir dans le film si ça continue)...
Un "fou" pédalant !
Voilà pour ce soir, je suis bref et peu inspiré. Il est déjà 23 h, Jean-René ronfle et moi je suis complètement cramé. Mais nous apprécions "les subtils entrelacs entre l'effort et la beauté, la douleur et la fierté, la technique et l'harmonie, l'envie et le possible, la lutte douloureuse contre les éléments, et la sublime révélation du paysage".
Ah ! J'oubliais, Jean-René a systématiquement une blague à raconter lorsque nous sommes dans les efforts les plus intenses. Ça fait oublier la douleur...
2 commentaires:
Joseph tu à su nous faire plaisir en faisant un bout chemin avec nous pour le départ et l'arrivée de notre périple ( tour de France 2005 ) nous sommes avec toi par la pensée et le plaisir de te lire.... aux courageux cyclistes bon vents.
M-Thérèse & Bernard
Hou, j'aime pas quand Joseph croise des tourdumondistes, car, comme l'envie il l'a déjà, je crains le pire...
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