La parole est à Jean-René
Pendant que Joseph se repose dans le bain, je vais vous donner les informations du jour. Je lui laisse quelques lignes concernant la poésie de l'étape.
Une journée plate, 202 km sans aucun intérêt pour le paysage, seul un train avec sa cargaison de containers nous a fait penser aux Herbiers... Il y avait plusieurs wagons rouges "K Line" !
Si la matinée a débuté avec la pluie, l'après-midi a vu un peu de soleil avec un petit 18° mais le moral était très en hausse. Joseph avait eu Isabelle et les enfants au téléphone. J'avais eu Marie-Claude puis Carol et Pierre avec les petits et Olivier avec qui je n'avais pas parlé depuis le départ. Nanou ensuite m'a parlé de Robert, de la famille et des amis. Ces encouragements nous donnent du tonus et cautionnent le mental. Quand Robert me disait doucement avant le départ : "T'es sûr que vous allez faire 200 km tous les jours ?"...
On y est, on est dans le rythme, déjà un tiers de fait, demain on pénètre dans le Manitoba, quatrième état depuis Vancouver et 2 000 km.
Il n'y a pas que le mental, il faut aussi assurer tout le reste : les éléments naturels à bien gérer (le relief, le vent, le climat...), les éléments techniques (Joseph a toujours des difficultés de pneu et de chambre à air, mon dérailleur exige de lui parler poliment...)... Et puis il y a aussi le côté physique, ces longues distances peuvent vite en abattre plus d'un... Nous gérons nos efforts du mieux que l'on peut, n'avons pas de problèmes musculaires. Les seuls points sensibles sont des petits bobos : coups de soleil, l'air sec qui assèche les lèvres et ces satanées bestioles de mouches et de maringouins qui nous assaillent dès que l'on met pied à terre !
Tout fonctionne bien cet après-midi. On s'en est donné à cœur joie sur ce plat pays du Saskatchewan. Joseph me retenait une fois de plus... Il reste 4 000 km alors attention ! La sagesse a parlé.
Amitiés et bisous à tout le monde, ça nous fait plaisir de savoir que vous êtes avec nous !
Poésie du jour par Jo, qui cogite pendant que je vous fais part de mes états d'âme : "Nous aimons nous laisser flatter par les vastes horizons inconnus qui surgissent tout autour de nous en une succession d'apparitions, tout en nous laissant charmer par l'enchantement des routes tendues vers eux..."
Pendant que Joseph se repose dans le bain, je vais vous donner les informations du jour. Je lui laisse quelques lignes concernant la poésie de l'étape.
Une journée plate, 202 km sans aucun intérêt pour le paysage, seul un train avec sa cargaison de containers nous a fait penser aux Herbiers... Il y avait plusieurs wagons rouges "K Line" !
Un des nombreux trucks chargés de porcs
qui nous embaument à leur passage
qui nous embaument à leur passage
Si la matinée a débuté avec la pluie, l'après-midi a vu un peu de soleil avec un petit 18° mais le moral était très en hausse. Joseph avait eu Isabelle et les enfants au téléphone. J'avais eu Marie-Claude puis Carol et Pierre avec les petits et Olivier avec qui je n'avais pas parlé depuis le départ. Nanou ensuite m'a parlé de Robert, de la famille et des amis. Ces encouragements nous donnent du tonus et cautionnent le mental. Quand Robert me disait doucement avant le départ : "T'es sûr que vous allez faire 200 km tous les jours ?"...
On y est, on est dans le rythme, déjà un tiers de fait, demain on pénètre dans le Manitoba, quatrième état depuis Vancouver et 2 000 km.
L'obsession des kilomètres
Jo à la poursuite de son ombre...
Il n'y a pas que le mental, il faut aussi assurer tout le reste : les éléments naturels à bien gérer (le relief, le vent, le climat...), les éléments techniques (Joseph a toujours des difficultés de pneu et de chambre à air, mon dérailleur exige de lui parler poliment...)... Et puis il y a aussi le côté physique, ces longues distances peuvent vite en abattre plus d'un... Nous gérons nos efforts du mieux que l'on peut, n'avons pas de problèmes musculaires. Les seuls points sensibles sont des petits bobos : coups de soleil, l'air sec qui assèche les lèvres et ces satanées bestioles de mouches et de maringouins qui nous assaillent dès que l'on met pied à terre !
Petit plaisir
Tout fonctionne bien cet après-midi. On s'en est donné à cœur joie sur ce plat pays du Saskatchewan. Joseph me retenait une fois de plus... Il reste 4 000 km alors attention ! La sagesse a parlé.
Amitiés et bisous à tout le monde, ça nous fait plaisir de savoir que vous êtes avec nous !
Alors Vincent, qu'est-ce qu'elle veut ?
(Là, seuls quelques initiés comprendront...)
Poésie du jour par Jo, qui cogite pendant que je vous fais part de mes états d'âme : "Nous aimons nous laisser flatter par les vastes horizons inconnus qui surgissent tout autour de nous en une succession d'apparitions, tout en nous laissant charmer par l'enchantement des routes tendues vers eux..."
8 commentaires:
Avec le nom de cet état, on se croirait presque en Georgie, non? Enfin, c'est quand même un peu plus facile à prononcer que là-bas!
Et pendant qu'eux sollicitent leur corps au max, c'est moi qui trouve le moyen de me faire une déchirure musculaire au mollet droit, faut quand même le faire!
Bonjour les extra terrestres !
Je vois que vous n'avez pas à nous envier le climat nantais , 4°le matin et un petit 14 l'apres midi sous les averses
je suis aller faire du ski nautique avec ma fille Chloé, température 10 et nous avons essuyer une belle averse de grèle , sympa la fin mai !!
Groses bises à Joseph et à ton pote Jean René que je ne connais qu'à travers le blog ..
courage les gars et on continue de suivre vos exploits
matthieu et thomas
je ne sais pas si mon commentaire te parviendra,je ne
suis pas doué en la matière; mercide tes deux textos, ça m'a fait chaud au coeur que tu penses à moi
de si loin; C'est un vrai plaisir de vous lire tous les après- midi
bon courage à tous les deux, quand on aime, on peut faire de grandes choses! je t'embrasse fort, maman
coucou Joseph...nous te suivons dans ton périple
depuis le début;c'est fabuleux...bravo à vous deux en attendant un prochain clin d'oeil!
Jeanne-Marie et Claude.
Tant que seules les chambres sont crevées, réparées et croisées sur le dos, ça peut rouler... Le pneu plein, c'était quand même bien! Et puis une grosse pelisse et des lunettes, une belle moustache en guidon de vélo et de la Troussepinette dans les bidons... Gloire aux ancêtres (je ne vise personne bien sûr). Bon courage à vous deux. Allain Huchet
Un vrai bonheur de vous lire chaque jour...
Votre enthousiasme et votre poésie : un régal. Continuez !
Frédérique
Et pendant ce temps, sur Google Maps : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/05/28/les-google-maps-pour-velos-arrivent-en-france_3419600_651865.html
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